Heinrich Finck
Missa super Ave praeclara, Magnificat octavi toni; Veni sancte spiritus, O Domine Jesu Christe
CPO
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A côté des nombreux compositeurs franco-flamands
de la Renaissance, l’Allemand Heinrich Finck occupe
une position à part. Certes, plusieurs sources louent
son talent, et Ornithoparchus, dans son Musice acribe
micrologus de 1517, le place au rang d’Ockeghem,
Tinctoris, Agricola, Obrecht et Josquin des Prés, mais les
commentaires se limitent à l’Allemagne. Sur sa vie, bien
peu de renseignements précis nous sont parvenus. Son
année de naissance n’est connue que par une médaillesouvenir
que le roi Ferdinand Ier de Bohême et de Hongrie
avait fait frapper à la mémoire du musicien, et qui
indique l’année de sa mort, 1527, et son âge, 83 ans. Il
n’existe que peu de documents objectifs. Finck provenait
probablement d’une famille de patriciens à Bamberg. Il
travailla sans doute à la cour du roi Casimir IV à Cracovie,
qu’il quitta au début des années 1490. De 1498
à 1505, il était membre de l’orchestre du grand-prince
Alexandre de Lituanie, futur roi de Pologne. En 1510,
on le retrouve comme maître de chapelle à la cour de
Stuttgart. Par la suite, on sait qu’il a été employé par
l’archevêque de Salzbourg, et une chronique plus tardive
relate qu’il a travaillé à l’abbaye bénédictine de
Vienne, où il s’éteignit en 1527, le lundi après la Trinité.